Februar 2004: |
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In dem Moment, wo 10 mittel- und osteuropäische Länder Mitglied der Europäischen Union werden, macht sich mancherorts die Sorge breit, unser Geld könne etwa zur Subventionierung der polnischen Landwirtschaft ausgegeben werden, während sich andere die Hände reiben, in der Hoffnung, man könne beispielsweise unsere Autofabriken in Billiglohnländer wie die Slowakei verlegen.
So weit hat uns der Kleinmut unserer westeuropäischen Politiker gebracht! Es ist fast 15 Jahre her, als sich mit dem Mauerfall für Westeuropa die außergewöhnliche Chance eröffnete, Osteuropa mittels großer Infrastrukturprojekte zu entwickeln. Das hätte einerseits den soeben vom Kommunismus befreiten Ländern die Möglichkeit gegeben, den gleichen Reichtum und Lebensstandard wie ihre westlichen Nachbarn zu erreichen und hätte andererseits in Westeuropa einen wirklichen Wiederaufschwung bewirken können. Das hat die BüSo von Anfang an vorgeschlagen.
Stattdessen hat man es vorgezogen, sich den Kriterien des Maastrichter und Amsterdamer Vertrags zu unterwerfen, die die Volkswirtschaften der EU-Mitgliedsländer einschnürten. Heute bezahlen wir den Preis dafür: Die Agenda 2010 in Deutschland oder ähnliche Austeritätsprogramme der Regierung Raffarin in Frankreich. Damit werden die Schwachen der Gesellschaft getroffen, die Arbeitslosen, die Alten und Kranken, nur um ein zusammenbrechendes Währungs- und Finanzsystem aufrechtzuerhalten.
Aber das ist kein unabwendbares Schicksal. Als Franzose, der in Deutschland lebt, bin ich davon überzeugt, daß die deutsch-französische Zusammenarbeit zum Motor einer neuen Dynamik werden kann, wenn es gelingt, die Fesseln von Maastricht zu durchbrechen und vor allem, wenn der Wille da ist, unsere Volkswirtschaften auf ehrgeizige Industrieprojekte auszurichten, die allen in Europa größtmöglichen Nutzen verschaffen. Dafür engagiert sich die BüSo, auf deren Liste ich kandidiere.
Pourquoi je suis candidat
A l'heure où 10 nouveaux pays d'Europe centrale et de l'Est rejoignent l'Union européenne, certains esprits frileux se plaignent que notre argent va encore servir à subventionner l'agriculture polonaise, tandis que d'autres se frottent les mains en pensant qu'on va pouvoir délocaliser nos usines automobiles dans des pays de main-d'oeuvre à bon marché comme la Slovaquie.
Voilà où nous a mené la petitesse des dirigeants politiques d'Europe occidentale! Il y a près de 15 ans, après la chute du Mur, une chance extraordinaire s'offrait aux pays d'Europe de l'Ouest de reconstruire ceux de l'Est au moyen de grands projets d'infrastructure moderne. Cela aurait permis d'une part aux nations nouvellement libérées du joug communiste de pouvoir véritablement accéder à la même prospérité et au même niveau de vie que leurs voisins de l'Ouest; d'autre part, cela aurait été un formidable stimulant pour une reprise économique réelle en Europe occidentale. C'est ce que proposait le BüSo depuis le début.
Au lieu de cela, on a préféré s'incliner devant les critères des Traités de Maastricht et d'Amsterdam, enfermant les économies de l'UE dans un carcan budgétaire et économique insupportable. On en paie aujourd'hui le prix: Agenda 2010 en Allemagne et programme d'austérité de même nature préconisée par le gouvernement Raffarin en France. C'est la loi de l'exclusion pour les plus faibles que sont les chômeurs, les malades et les retraités, afin de garder à flot un système monétaire et financier en décrépitude.
Mais il n'y a pas de fatalité. En tant que Français vivant en Allemagne, je suis persuadé que la le noyau franco-allemand peut devenir le moteur d'un nouvelle dynamique, si on réussit à se débarrasser du carcan de Maastricht, et surtout s'il existe une volonté forte d'orienter nos économies dans des projets industriels ambitieux au plus grand bénéfice des deux parties de l'Europe. Et c'est ce à quoi s'engage le BüSo sur la liste duquel je suis candidat.
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